Une homélie de fr. Pierre de Béthune
Nous célébrons Pâques à l'aurore, dans la pénombre, mais c'est dans la certitude que le jour viendra. Le prophète Osée voyait déjà ce jour de la venue du Seigneur dans son monde troublé, il disait :
« Son lever est aussi sûr que l'aurore. »
Mes frères, mes sœurs, nous parcourons constamment ce chemin vers l'aurore, vers la lumière et la confiance. Et, pour y aller, il faut d'abord bien savoir d'où nous venons, dans quelle pénombre nous commençons notre parcours.
L'évangile que nous avons entendu nous rejoint bien là où nous sommes. Il est encore en demi-teinte : Pierre s'en retourne chez lui, tout étonné. (dernier mot !) Il reste songeur devant ce qu'il a vu et ne sait pas qu'en penser. D'ailleurs, dès le début, les saintes femmes étaient aussi désemparées et on ne les croyait pas. Décidément, le point de départ de notre foi et de notre fête n'est pas très lumineux. On a beau chanter beaucoup d'alléluia, la situation n'est pas encore claire.
Car pour nous aussi, la résurrection n'est pas évidente au premier abord. Nous ne voulons pas croire n'importe quoi. Notre patrimoine culturel nous invite à un prudent scepticisme. Et c'est bien ainsi. Et cependant nous nous sommes levés pour venir fêter Pâques à 5 heure du matin, parce que notre patrimoine spirituel et religieux nous porte aussi, et nous invite à faire confiance à l'évangile, à ce 'chemin de l'évangile', comme dit saint Benoît. Nous sommes ici parce que nous voulons nourrir cette confiance pour continuer notre marche.
Mais commençons par le commencement. Il est vrai que l'évangile que j'ai lu n'est pas très convaincant. Tous les évangiles de la résurrection, chez les quatre évangélistes, sont inachevés. Ils attestent seulement que tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Après l'échec total de l'entreprise de Jésus, c'est la résignation qui s'imposait. Et les femmes myrophores venaient pour achever les rites de l'ensevelissement. Or le tombeau était vide. Mais cela ne prouve rien, cela explique seulement l'étonnement.
Je crois même que les apparitions que les évangiles racontent ensuite ne sont pas non plus tellement convaincantes. Il y est écrit que les disciples ont vu le Seigneur. Ce qui est raconté là est très inspirant, mais il n'y avait pas d'autres témoins pour l'attester. Cela ne nous rassure pas.
C'est au livre des Actes des apôtres, après la Pentecôte, que nous pouvons enfin constater l'action de l'Esprit de Jésus. « Une grande puissance marquait le témoignage rendu par les apôtres à la résurrection du Seigneur Jésus et une grande grâce était à l'œuvre chez eux tous. » « La multitude de ceux qui étaient devenus croyants n'avait qu'un cœur et qu'une âme... » Vous connaissez ce texte qui décrit la communauté de croyants, la communauté des disciples du ressuscité. Là, dans vie en communion, nous voyons un témoignage convaincant de la résurrection, de la présence de l'Esprit de Jésus. On disait : « Voyez comme ils s'aiment ! » tel est le vrai témoignage de la résurrection. Et nous voyons comment par la suite, ntt au long des siècles, cette présence active du Seigneur a suscité beaucoup d'initiatives merveilleuses.
Mes frères, mes sœurs, c'est à nous maintenant à rendre ce témoignage de la résurrection, un témoignage de puissance et de grâce. Il ne suffit pas de croire, d'adhérer aux témoignages que des autres ont rendu. Désormais, pour nous, la résurrection est une tâche à accomplir.
Mais nous ne sommes jamais seuls. Nous aussi, nous sommes portés par le même Esprit de Jésus.
C'est pourquoi, ce matin, nous avons tenu à réentendre toutes ces lectures, depuis la Genèse jusqu'à saint Paul. Déjà à la première page de la Bible nous avons entendu que « l'Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux » primordiales. Et tout au long de l'histoire sainte, nous voyons qu'il est l'Esprit créateur, celui qui conduit son Peuple, et le renouvelle, celui recouvrait Marie de son ombre et celui qui s'est posé sur chacun des apôtres à la Pentecôte. Et plus largement encore, « Nous le savons : la création tout entière gémit maintenant encore dans les douleurs de l'enfantement, ... attendant la délivrance. » Tous les humains, de par le monde, à travers toutes les religions et cultures, chacun à sa manière, tous sont portés par ce désir de lumière, de paix et de fraternité qu'inspire un même Esprit.
Hélas, nous sommes aussi les témoins, déjà au tout début de notre histoire, avec Caïen, et aujourd'hui tout particulièrement, nous sommes les témoins d'un autre désir, le désir de nuire qui peut posséder les humains et qui les fait régresser jusqu'à ne pas hésiter à tuer leurs frères.
Cela rend plus urgent que jamais l'appel à suivre le chemin de l'évangile en témoignant, là où nous sommes, de sa force et de sa compassion. Chaque année, en vivant plus consciemment, plus intensément le mystère pascal, durant la semaine sainte, nous pouvons un peu plus passer de l'étonnement et du doute au témoignage, comme nous l'avons vu chez l'apôtre Pierre qui a dû faire tout un chemin de conversion et de foi, pour pouvoir enfin rendre son beau témoignage. Pour nous aussi ce chemin, comme saint Paul nous le rappelle dans l'épitre, est aussi une traversée par la souffrance, à la suite du Christ.
Mais il est aussi un chemin de rencontre. En effet le message de la résurrection que nous avons reçu doit être transmis. Gardé comme un trésor privé, il ne pourrait que se dégrader et croupir : il n'existe que reçu ou transmis. C'est ce que nous avons évoqué au début de cette célébration en transmettant autour de nous la flamme venue du cierge pascal. Elle a ainsi illuminé toute la chapelle, de proche en proche. Et ensuite, nous nous sommes annoncés les uns aux autres la nouvelle : « Christ est ressuscité - Il est vraiment ressuscité ! » Quand alors nous sortirons de cette chapelle, et retournerons dans notre lieu de vie habituel, nous pourrons répandre autour de nous cette flamme intérieure, et conforter ce patrimoine spirituel dont je parlais en commençant, cette conviction apaisée qu'avec la présence, la puissance et la grâce du Seigneur, nous pouvons nous lever, et que nous pouvons relever nos frères et sœurs autour de nous.
Car, comme l'annonçait le prophète Osée, en évoquant l'énergie vraiment solaire du Seigneur Jésus parmi nous, nous pouvons avoir confiance : « son lever est aussi sûr que l'aurore ».
En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée chez un centurion de l'armée romaine, il prit la parole et dit : « Vous savez ce qui s'est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l'onction d'Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu'ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l'a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d'avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d'entre les morts. Dieu nous a chargés d'annoncer au peuple et de témoigner que lui-même l'a établi Juge des vivants et des morts. C'est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »
- Parole du Seigneur.
Ac 10, 34a.37-43
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour !
Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai, pour annoncer les actions du Seigneur.
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle : c'est là l'?uvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.
Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23
Frères, ne savez-vous pas qu'un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ? Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n'a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c'est le Christ.
Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.
- Parole du Seigneur.
1 Co 5, 6b-8
Voici le Dieu qui me sauve : j'ai confiance, je n'ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut.
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence, et toute la terre le sait. Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël !
Is 12, 2, 4bcd, 5-6
Parole du Seigneur adressée à Jérusalem : Ton époux, c'est Celui qui t'a faite, son nom est « Le Seigneur de l'univers ». Ton rédempteur, c'est le Saint d'Israël, il s'appelle « Dieu de toute la terre ». Oui, comme une femme abandonnée, accablée, le Seigneur te rappelle. Est-ce que l'on rejette la femme de sa jeunesse ? - dit ton Dieu. Un court instant, je t'avais abandonnée, mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai. Quand ma colère a débordé, un instant, je t'avais caché ma face. Mais dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse, - dit le Seigneur, ton rédempteur. Je ferai comme au temps de Noé, quand j'ai juré que les eaux ne submergeraient plus la terre : de même, je jure de ne plus m'irriter contre toi, et de ne plus te menacer. Même si les montagnes s'écartaient, si les collines s'ébranlaient, ma fidélité ne s'écarterait pas de toi, mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, - dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse. Jérusalem, malheureuse, battue par la tempête, inconsolée, voici que je vais sertir tes pierres et poser tes fondations sur des saphirs. Je ferai tes créneaux avec des rubis, tes portes en cristal de roche, et toute ton enceinte avec des pierres précieuses. Tes fils seront tous disciples du Seigneur, et grande sera leur paix. Tu seras établie sur la justice : loin de toi l'oppression, tu n'auras plus à craindre ; loin de toi la terreur, elle ne t'approchera plus.
- Parole du Seigneur.
Is 54, 5-14
Ainsi parle le Seigneur : Vous tous qui avez soif, venez, voici de l'eau ! Même si vous n'avez pas d'argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent, sans rien payer. Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi bien, et vous mangerez de bonnes choses, vous vous régalerez de viandes savoureuses ! Prêtez l'oreille ! Venez à moi ! Écoutez, et vous vivrez. Je m'engagerai envers vous par une alliance éternelle : ce sont les bienfaits garantis à David. Lui, j'en ai fait un témoin pour les peuples, pour les peuples, un guide et un chef. Toi, tu appelleras une nation inconnue de toi ; une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi, à cause du Seigneur ton Dieu, à cause du Saint d'Israël, car il fait ta splendeur.
Cherchez le Seigneur tant qu'il se laisse trouver ; invoquez-le tant qu'il est proche. Que le méchant abandonne son chemin, et l'homme perfide, ses pensées ! Qu'il revienne vers le Seigneur qui lui montrera sa miséricorde, vers notre Dieu qui est riche en pardon. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos chemins ne sont pas mes chemins, - oracle du Seigneur. Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins, et mes pensées, au-dessus de vos pensées.
La pluie et la neige qui descendent des cieux n'y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l'avoir fécondée et l'avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission.
- Parole du Seigneur.
Is 55, 1-11
La parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d'homme, lorsque les gens d'Israël habitaient leur pays, ils le rendaient impur par leur conduite et leurs actes. Alors j'ai déversé sur eux ma fureur, à cause du sang qu'ils avaient versé dans le pays, à cause des idoles immondes qui l'avaient rendu impur. Je les ai dispersés parmi les nations, ils ont été disséminés dans les pays étrangers. Selon leur conduite et leurs actes, je les ai jugés. Dans les nations où ils sont allés, ils ont profané mon saint nom, car on disait : ?C'est le peuple du Seigneur, et ils sont sortis de son pays !' Mais j'ai voulu épargner mon saint nom, que les gens d'Israël avaient profané dans les nations où ils sont allés. Eh bien ! tu diras à la maison d'Israël : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Ce n'est pas pour vous que je vais agir, maison d'Israël, mais c'est pour mon saint nom que vous avez profané dans les nations où vous êtes allés. Je sanctifierai mon grand nom, profané parmi les nations, mon nom que vous avez profané au milieu d'elles. Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur - oracle du Seigneur Dieu - quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux. Je vous prendrai du milieu des nations, je vous rassemblerai de tous les pays, je vous conduirai dans votre terre. Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un c?ur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J'ôterai de votre chair le c?ur de pierre, je vous donnerai un c?ur de chair. Je mettrai en vous mon esprit, je ferai que vous marchiez selon mes lois, que vous gardiez mes préceptes et leur soyez fidèles. Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos pères : vous, vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. »
- Parole du Seigneur.
Ez 36, 16-17a.18-28
Frères, nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c'est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant. De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
- Parole du Seigneur.
Rm 6, 3b-11
Le même jour (c'est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s'était passé.
Or, tandis qu'ils s'entretenaient et s'interrogeaient, Jésus lui-même s'approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s'arrêtèrent, tout tristes. L'un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l'ont livré, ils l'ont fait condamner à mort et ils l'ont crucifié. Nous, nous espérions que c'était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l'aurore, elles sont allées au tombeau, elles n'ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu'elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu'il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre c?ur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l'Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d'aller plus loin. Mais ils s'efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l'ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l'un à l'autre : « Notre c?ur n'était-il pas brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l'instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment le Seigneur s'était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
- Acclamons la Parole de Dieu.
Lc 24, 13-35